Estimation de la séquestration carbone du territoire

 Méthodologie : La méthodologie appliquée pour l’estimation de la « séquestration carbone » s’inspire de méthodes de références notamment celles énoncées par le GIEC et le CITEPA. Les émissions et absorptions de CO₂ de ce sous-secteur correspondent à des flux et non des stocks. Pour une estimation des stocks de carbone sur votre territoire, l’ADEME a développé l’outil ALDO [cf. complément d’information et liens utiles]. ALDO estime également des flux mais selon des périmètres différents de ceux présentés ici. Les deux outils sont donc à utiliser de façon  complémentaire plutôt qu’à des fins de comparaison. Les puits de carbone sur un territoire sont, ici, estimés à travers trois flux : l’accroissement forestier (absorptions), la récolte de bois (émissions), et les changements d’utilisation des sols (émissions et absorptions).La séquestration nette de carbone est identifié comme un secteur dans l’inventaire des émissions de Lig’Air intitulé « secteur UTCATF (Utilisation des Terres, Changement d’Affectation des Terres et Foresterie). ».

La séquestration nette correspond à la somme de ces absorptions et émissions. La somme de la séquestration nette et des émissions de GES des grands secteurs économiques présentés précédemment permet d’évaluer l’atteinte de la neutralité carbone du territoire.

La neutralité carbone étant un équilibre à atteindre entre les absorptions de carbone dans les écosystèmes gérés par l’homme (secteurs UTCATF : forêts, sols agricoles, etc.) ou certains procédés industriels (capture et stockage ou réutilisation du carbone) et les émissions de GES sur le territoire.

Les données proviennent de différentes références  bibliographiques : CITEPA, GIEC, INRA, inventaire forestier national (IGN), AGRESTE, DRAAF. 

Pour plus de détail, consulter le guide méthodologique et/ou contacter l’Oreges : oreges@ligair.fr, ou Lig’Air : ligair@ligair.fr.